Volutes de  Sagesse 

 

Encens
issus de cueillettes et façonnés à la main
à  Olargues dans l’Hérault

 

Nature ~ Local  ~ Artisanal 

 

 Quelques amis se sont amusés à me questionner sur mon parcours de vie.... 

Et quel est cet enseignement spirituel occidental que tu pratiques ?

 

Il se base justement sur cette méditation, et c'est une voie spirituelle Christique. C’est une spiritualité libre qui n’est liée à aucune religion. Pierre Lassalle a écrit de nombreux livres et il donne des conférences ainsi que des stages pour accompagner la mise en pratique. Car c'est une spiritualité qui vise à transformer sa vie en profondeur !

 

As-tu des lectures à conseiller pour découvrir son enseignement ?


Pour cela, je conseillerais de lire son ouvrage « La Vie Spirituelle - Lumière sur le sentier spirituel occidental » aux éditions Terre de Lumière. Il y décrit ce qu'est une pratique spirituelle adaptée à un être humain occidental d'aujourd'hui.

 

Et si vous voulez faire le lien entre nature et spiritualité, je vous recommande son livre « Natura - les Secrets du Livre de la Nature » toujours aux éditions Terre de Lumière. Ce livre présente l'essence spirituelle de la Nature et offre un calendrier pour vivre en harmonie avec elle à travers les fêtes sacrées et les saisons tout au long de l'année. 


Enfin, vous pouvez retrouver l’ensemble de sa bibliothèque sur https://www.editions-terre-de-lumiere.com/ 

Laissez vous guider par le sujet qui vous appelle le plus !

 

As-tu un livre préféré parmi la bibliographie de Pierre Lassalle ?

 

Oui ! « Le Graal et l’Eternel Féminin - Les Mystères de la Sophia » aux éditions de Mortagne. Il présente qui est la Sophia, qui signifie "Sagesse". Il parle de l’histoire de l’Humanité d’un point de vue spirituel, du lointain passé au lointain futur. Et cela permet de comprendre les enjeux majeurs de notre époque et donne l’espérance d’un beau futur, à condition de ne pas s’endormir dans les bras de la matrice et de commencer à construire un monde vertueux ! 

 

 

 

 

Interview issue du travail d'écriture d'un article

"Autour de la Nature"avec 5 amis en février 2024

Peux-tu nous donner un exemple ?

 

Oui ! Je médite sur les sujets qui me touchent, dont les plantes et les arbres, afin d’apprendre à les connaître au-delà de « waouh, j’adore ». (rires)

Les arbres m’ont toujours inspirée à m’élever en gardant les pieds sur terre, bien enracinée. Ils sont un exemple du pont entre le ciel et la terre que j’aspire à être. Et la résine que je déposais sur les braises m’a toujours fascinée. Alors je me suis demandé : pourquoi ? 

En méditant, j’ai compris que les arbres captent le soleil par leur feuillage et le font descendre jusqu’aux racines. Et à partir d'elles, ils s’abreuvent de la terre et font monter son énergie jusqu’à leur cime. Ce cycle infini se retrouve dans la sève qui circule en eux. Il crée comme un grand « 8 ». La résine, qui est une sève plus épaisse qui perle à la surface de l’écorce, est une goutte porteuse de cette merveilleuse alchimie. 

 

Et ces compréhensions sont directement liées à ton parcours avec l’encens. 

 

Oui ! Tout d’abord, c'est pour célébrer que l’on puisse cheminer à la fois vers la spiritualité et la nature en France que j’ai eu envie de créer des encens « locaux » ou autrement dit « occidentaux ». 

 

Pour cela, j’ai revisité ce que j’avais appris pendant les 6 années où j’ai pratiqué le rituel de l’encens selon la tradition Mexicas.

J’ai cherché à l’adapter à notre mode de vie tout en conservant son Essence. C'est ainsi que je façonne avec sacré des cônes qui s’auto-consument. Nul besoin de faire un feu au milieu de son jardin, juste d’une allumette ou d’un briquet pour l'allumer. (rires)

 

Ensuite, puisque l’on dit souvent que les plantes qui nous environnent sont celles qui nous correspondent, je me suis questionnée sur les résines que nous avions en France :

 

- J’ai naturellement pensé aux résineux et j'ai fait quelques premières récoltes. Rapidement, j’ai rencontré Eric Borel qui ramasse de la résine en altitude dans les Alpes. Je suis allée apprendre avec lui et je suis revenue avec de la résine d’Epicéa de haute montagne.

Je récolte aussi de la résine de Cèdre, de Pin et de Douglas dans l’Hérault. J’ai choisi ces résineux pour leurs vertus que j’ai indiquées dans la composition des encens.

 

- Dans l’encens artisanal, il est souvent utilisé de la gomme arabique pour créer un liant entre les plantes et le bois. Quelqu’un m’a soufflé « Ici, les cerisiers font de la gomme. » C’est ainsi, que je récolte de la gomme de Cerisier qui apporte la cohésion à la pâte d’encens ainsi qu'une discrète note réconfortante de "caramel". Selon moi, elle a aussi la vertu d'ouvrir le cœur. Je sais que les anciens la consommaient pour améliorer leur vue, peut être justement pour retrouver un regard d'enfant émerveillé ...

 

Grâce à la lecture du livre d'Anne Raffin "Do It Nature, Encens naturels, Recettes à faire soi-même" aux éditions Rustica, j'ai réussi à trouver l'équilibrage de mes ingrédients pour une bonne combustion. Même si elle n'aborde pas les résines et gommes locales, qui sont assez particulières à travailler. C'est un livre simple et qui détaille bien comment réaliser plusieures formes d'encens (en poudre, en bâtons de fumigation, en cônes ...). Je le recommande si l'on veut s'essayer à créer ses encens à la maison. 

 

Enfin, ce qui rend les encens que je confectionne « occidentaux », au-delà de leur adaptation à notre mode de vie ainsi que le fait qu’ils soient réalisés entièrement à partir de récoltes en France, c’est que j'ai créé les recettes avec une méthode de méditation occidentale grâce à laquelle j'ai pu saisir les vertus des différents arbres et plantes.

Cette pratique s'intitule "la Méditation Créatrice", elle a été mise au monde par Pierre Lassalle. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l'article Méditation & Renaissance écrit par sa compagne, Céline Lassalle. 

 

 

Lucie, quelle est ton histoire ?

 

J’ai grandi en étant coupée de la nature, comme les tomates « hors sol » (rires). J’ai commencé à créer un lien avec elle par la randonnée et le voyage. Elle a éveillé en moi une quête d’authenticité. Je voulais répondre à la question « Qui suis-je ? » au-delà de toutes mes étiquettes. Mais j’étais désespérée par ce que je voyais en France. Je me suis dit que s’il restait de l’authenticité quelque part dans le monde, ce devait être chez les peuples que l’on dit « premiers », s’il en existait toujours…

Alors j’ai lâché ma vie d’ingénieure mécanique dans une multinationale de pneumatiques pour prendre la route ! Je suis partie en Colombie. J’ai été émerveillée par ce que j’y ai découvert.

Leur culte de la « Pachamama », la Terre Mère, me donnait la sensation de renaître à ma vraie mère et de retrouver mes racines. Je découvrais que nature et spiritualité ne font qu’un.

 

Y a t-il une expérience qui t’a particulièrement touchée ?

 

Oui, une « grand-mère », nommée Roxana Campos Araya, m’a enseigné un rituel de la tradition Mexicas, de purification et de prière par l’encens. Il a eu un écho profond en moi, je l’ai pratiqué assidument pendant 6 ans. J’étais devenue une Sahumadora. 

« Humo » signifie fumée. « Sahumador » est la coupe de terre cuite dans laquelle est placé l’encens qui fume. 

« Sahumadora » est la femme qui porte cette coupe. 

Ce rituel consiste à ce que les hommes allument un feu et déposent des braises dans le sahumador ; puis à ce que les femmes sahumadoras saisissent cette coupe et déposent des plantes sèches et des résines d’arbres, principalement du copal, sur les braises. 

2016 en Colombie 

Avec cela, la Sahumadora se purifie elle-même ou d’autres et également des lieux en intérieur ou en extérieur. Parfois, nous nous réunissions à une centaine de Sahumadoras pour purifier des endroits très chargés de violence. La  Sahumadora peut aussi prier avec l'encens car cette fumée qui monte vers le ciel est messagère vers Dieu, qu’ils nomment le Grand Esprit. « C’est un chemin d’impeccabilité » disait souvent Roxana.

J'ai pu y apprendre les usages traditionnels des plantes.

 

Sauf qu'un jour, malgré cet écho dans mon coeur, je me suis sentie comme déguisée avec ma tenue traditionnelle mexicaine et mes plumes dans les cheveux… Moi qui cherchais l’authenticité, c’était loupé… (rires)

 

Est-ce que tu ne te sentais pas toi-même, au delà de la tenue ?

 

On me disait que je devais placer ma conscience dans mon ventre et d’une certaine façon « couper ma tête ». J’essayais désespérément, mais c’est difficile de s’amputer, surtout de la tête, les chances de survie sont faibles ! (rires)

 

Et qu’est-ce qui t’a fait revenir en France ?

 

De mes 27 à mes 34 ans, j’ai passé 7 ans de ma quête spirituelle sur les routes, jusqu’à toucher les limites des spiritualités « exotiques ». J’avais soif d’une spiritualité « locale ». 
Une fois en France, j’ai lancé cet appel intérieur. Quelques semaines plus tard, à travers un stage de méditation créé et animé par Pierre Lassalle, je découvrais un enseignement spirituel occidental. Celui-ci inclut la pensée et cherche à la rapprocher du cœur. Quel soulagement ce fut de découvrir que je peux nourrir mon Esprit en étant moi-même, sans m’amputer de ma tête ! Et en plus, la nature est l'un des piliers de cette spiritualité. Je la redécouvre d'une manière unique depuis 3 ans.

Service gratuit, facile et accessible à tous

Commencer
Créer un site Internet gratuit avec